Notre mission : répondre aux questions les plus communes sur le yoga, et vous donner envie de nous rejoindre chez The Good Flow !
Depuis septembre dernier et pour encore quelques courtes semaines, je suis élève de la formation
Au sein de l’équipe nous sommes toutes des accros de bouquins, et encore plus quand
Si on faisait un micro-trottoir pour demander à des passants comment ils visualisent un.e prof
Tout plaquer pour devenir prof de yoga, c’est un peu la nouvelle mode post-COVID pour
On répond aux 5 questions les plus posées sur Google au sujet du yoga
Notre mission : répondre aux questions les plus communes sur le yoga, et vous donner envie de nous rejoindre chez The Good Flow !
Une journée dans la peau d’une élève en 200h chez The Good Yoga School
Depuis septembre dernier et pour encore quelques courtes semaines, je suis élève de la formation 200h chez The Good Yoga School. Que tu lises cet article par pure curiosité, pour te préparer à ta future formation ou pour savoir en quoi consistent les formations chez The Good Yoga School, je t’emmène ! 8h20 J’arrive au studio, pour la pratique qui commence à 8h30. On pratique en général pendant 1h30 ou 2h, soit en ashtanga soit en vinyasa ! En Ashtanga, on alterne pratique autonome (en style Mysore), enseignement et ajustements sur nos voisines, et pratique guidée, pour une appréhension progressive de la première série. En Vinyasa, le thème et le focus des cours est souvent orienté sur les grandes directions de mouvement et varient en fonction des postures qu’on va étudier plus tard en asana lab. En asana quoi ? Minute papillon, j’y viens ! 10H30 Après une pause bien méritée, on retourne sur nos tapis, cette fois équipées de nos manuels pour passer à l’asana lab ! Pendant cette partie mi-théorique mi-pratique, on va décortiquer quelques postures qu’on a pratiquées le matin. Pour chacune, on étudie les directions de mouvement, les muscles impliqués, la façon dont on va l’enseigner et l’ajuster, les options avancées et les options adaptées pour nos futurs élèves. Souvent, on est très scolaires au début du lab, puis chacune teste les postures sur soi ou sur sa voisine, et on devient vite une jolie exposition de guerriers 2, d’oiseaux du paradis et autres pinchas, et on rigole bien ! 11H30 Pendant l’heure qu’il nous reste avant le déjeuner, on a régulièrement des « teaching times » : le moment où l’on va enseigner au reste des élèves une séquence qu’on aura préparée en avance ou un exercice sur telle ou telle posture. Dès la deuxième journée de formation, on a eu l’occasion de se mettre sur le tapis professoral, et c’est génial pour tout de suite se mettre dans le bain et construire progressivement sa voix, son vocabulaire, son style d’enseignement. Nos professeures et les autres élèves prennent ensuite le temps de nous donner du feedback, toujours avec bienveillance. De quoi faire des futures profs en béton ! 13H45 Après le déjeuner (et parfois une petite sieste j’avoue), on entame la partie plus théorique de la journée. Au fil de la formation, on a évoqué de nombreux sujets qui ont participé à construire nos connaissances autour du yoga et de l’enseignement. Grâce à des intervenants extérieurs experts dans leurs domaine, on a pu approfondir plein de sujets, étudier des sources textuelles précises et débattre à foison ! Pendant les premières semaines, on a couvert les bases : histoire du yoga, analyse des différents types de yoga (avec bien sûr un focus sur le vinyasa et l’ashtanga), bases de sanskrit. Puis on est passées aux choses sérieuses : anatomie, techniques d’enseignement, méditation et pranayama. De quoi alimenter notre culture mais aussi notre enseignement ! Enfin, nous sommes arrivées à une partie plus pratique, qui n’est pas présente dans tous les 200h et qui m’a personnellement convaincue du sérieux de la formation chez The Good Yoga School. Ce module est destiné à nous donner les clés pour pouvoir démarrer notre activité de prof dès la fin de la formation : un démarrage légal, des exercices et des conseils plus orientés sur le business, ainsi que des débats sur l’éthique de l’enseignement du yoga. Nous voilà rassurées et motivées pour enseigner dès la fin de notre 200h ! 16h00 En général, à ce stade de la journée, on est soit pleines d’énergie et d’idées, soit lessivées physiquement et intellectuellement. Car on l’avait oublié depuis le temps (oui, mon dernier séjour à l’école remonte à une dizaine d’années), mais c’est fatiguant d’être élève ! Nos profs ont souvent la bonne idée de nous offrir une dernière pratique douce : vinyasa slow, yin, méditation, exercices de respiration. Ca nous donne encore plus d’idées de choses à implémenter dans nos futurs cours, et ça nous fait beaucoup de bien en fin de journée. 17h00 Après cette journée bien remplie, une seule envie : une soupe et au lit ! Pour aujourd’hui, la formation est finie, mais je m’y remets à tête reposée plus tard dans la semaine. Car non seulement la formation est assez exigeante pendant la journée de cours, mais il faut aussi compter du temps chaque semaine pour préparer les teaching times, des exposés, et puis, en fin de parcours, les examens ! Dans notre cas, on a un examen écrit, et deux examens pratiques d’enseignement, un en vinyasa et un en ashtanga. Mais aucune inquiétude : on a été bien préparées pour ça, tout au long de la formation et sur les cinq promotions de 200h dispensées chez The Good Yoga School, 91% des élèves ont obtenu leur diplôme ! J’espère que ce récit t’aura permis de te faire une idée sur une journée type de formation ! C’est de loin la meilleure décision que j’ai prise pour moi, ma pratique, et mon avenir professionnel depuis des années, malgré la fatigue, les courbatures et les petits sacrifices d’emploi du temps que j’ai dû faire. Si tu hésites encore à t’inscrire à notre 200h intensif Ashtanga & Vinyasa (le dernier sur ce format !) qui démarre en mai prochain, ou à l’une de nos formations plus courtes, réserve ton call découverte avec Perrine, ou passe nous rendre visite au studio !
Bibliographie parfaite d’un.e futur.e prof de yoga
Au sein de l’équipe nous sommes toutes des accros de bouquins, et encore plus quand il s’agit de Yoga ! Ces livres sont bénéfiques aux futur.e.s professeurs mais aussi aux yogis passionnés, on voulait donc vous partager notre bibliographie parfaite, yogi-style ! Dans toutes les formations que nous dispensons à la Ginkgo Académie, il y a bien sûr une grande part de pratique, beaucoup de théorie, mais aussi de nombreuses lectures que nos élèves doivent faire sur l’histoire du yoga, l’anatomie, mais aussi les pranayamas et les asanas. 2100 Asanas : L’encyclopédie des postures de yoga, de Daniel Lacerda : un recueil infini d’inspiration Comme son nom l’indique, ce premier livre est une encyclopédie composée de 2100 postures : pour chacune, vous pourrez lire le nom en français et en sanskrit, une description des zones du corps travaillées dans cet asana, ainsi que des variations toutes plus intéressantes et esthétiques les unes que les autres. C’est une source d’inspiration inépuisable pour les futur.e.s enseignant.e.s de vinyasa qui chercheraient un peu d’originalité ou au contraire des postures plus simples qu’on oublie parfois de travailler. 👉🏼Il nous faudrait plusieurs vies pour maîtriser ces milliers d’asanas, mais d’ici là, on pourra au moins les admirer dans notre bibliographie ! Aux Origines du yoga postural moderne, Mark Singleton : Croyances VS réalité Vous nous connaissez, à la Ginkgo Académie, on adore remettre l’église au milieu du village (et pas seulement parce qu’on adore les vieilles expressions françaises). Dès le premier jour de notre formation 200H, on s’attelle à interroger les mythes autour du yoga : qu’est-ce que la tradition dans le yoga ? Est-il vraiment une pratique millénaire ? Faire du yoga, est-ce de l’appropriation culturelle ? Pour démêler le vrai du mystique, du romantisme et de la croyance, rien de mieux que la lecture d’Aux Origines du yoga postural moderne. Du même auteur, on vous conseille aussi vivement Les Racines du yoga, plus dense et complexe à lire, qui a plutôt la forme d’une thèse et d’une compilation de textes anciens et moins anciens sur le yoga, mais qui a le mérite de se baser uniquement sur les écrits et non sur les mythes. Si vous cherchez une lecture plus courte et plus fun sur l’occidentalisation du Yoga, on vous conseille également d’ajouter à votre bibliographie Yoga, une histoire monde de Marie Kock La Science du yoga, Ann Swanson : comprendre l’anatomie pour mieux séquencer Une grande partie de notre formation est dédiée à l’anatomie et à la compréhension du corps humain, des muscles, des os et des tissus qui le composent, et à l’analyse de leurs mouvements dans la pratique du yoga. Grâce à ces connaissances, nous pouvons ensuite apprendre à nos futur.e.s profs à séquencer leurs cours de vinyasa, de manière logique et progressive. La Science du yoga est un merveilleux complément à cet apprentissage, grâce à des planches anatomiques hyper accessibles et illustrées pour mieux maîtriser l’art du séquençage ! On y trouve également des adaptations et variations des postures les plus classiques pour des classes plus inclusives : parfait à rajouter dans ta bibliographie parfaite ! Mes 10 clés pour un corps en bonne santé, Major Mouvement : pour la passion du mouvement Chez Ginkgo, on prône la multiplicité des corps et des morphologies et on a horreur de cette image de perfection qui ternit l’image du Yoga. Le yoga ne s’arrête pas en dehors du tapis et que le mouvement est important dans tous les aspects de la vie, on ne recommandera jamais assez le travail de Major Mouvement, dans ce livre et sur Youtube. Grâce à des exercices pratiques et ciblés pour chaque partie du corps, et un focus spécifique sur les maux de dos (très courants chez les élèves de yoga et donc très importants à comprendre), ce livre est parfait pour dénicher des conseils en mobilité fonctionnelle, inspirés d’autres disciplines, et créer des échauffements adaptés à ses futurs flows. Le tout de façon accessible et fun et parce que sortir du “pur” yoga peut aussi être efficace et hyper intéressant. Yoga au-delà des postures, Alexandra Desiato : un manuel à l’usage des yogis et des professeur.e.s de yoga vers l’aspect plus énergétique de la pratique Comme il y a des milliers de professeur.e.s de yoga, il y a des milliers de façon de séquencer un cours de yoga. On peut choisir une approche anatomique, autour d’une posture ou d’une direction de mouvement précise, ou bien, comme l’indique si bien le titre de ce livre, au-delà des asanas : autour des énergies, des émotions, des saisons, etc. Ce livre regorge de ressources pour explorer des idées et trouver sa voix en tant qu’enseignant.e, tu peux donc d’ores et déjà l’ajouter à ta bibliographie parfaite de Yogi ! Respirer, James Nestor et Sérothérapie, Samuel Ganes : pour comprendre l’importance du souffle Après tout, ce qui distingue un cours de yoga d’un cours de gym, c’est la respiration, et l’importance qu’on lui accorde dans la pratique. Le pranayama, quatrième membre du yoga dans les Yoga Sutra de Patanjali, est la discipline du souffle, au travers de sa connaissance et de sa maîtrise. Mais ces deux ouvrages vont plus loin qu’interroger la place de la respiration uniquement dans le yoga. Ils vulgarisent les bienfaits de la respiration dans la vie et offrent d’excellents conseils et exercices pour contrôler cette respiration à laquelle on ne porte pas assez attention au quotidien. C’est d’ailleurs dans ces bouquins qu’on comprendra pourquoi au yoga on respire uniquement par le nez ! La majorité de ces titres est disponible dans notre boutique, n’hésitez pas à venir nous rendre visite pour consulter ces ouvrages et bien d’autres ! Et si cette liste vous donne envie d’en savoir plus sur les formations disponibles à la Ginkgo Académie, n’hésitez pas à réserver votre call découverte avec Perrine.
Encens, sauge et oracles ont-ils vraiment leur place dans un cours de Yoga ?
Si on faisait un micro-trottoir pour demander à des passants comment ils visualisent un.e prof de yoga, on aurait sûrement le droit à un paquet de clichés, parfois un peu contradictoires : le dernier ensemble legging / brassières à la mode, un sourire Colgate apaisant et un corps dans les normes actuelles de beauté, et l’attirail encens, huiles essentielles et pierre de quartz. Loin de nous l’idée de critiquer ces clichés, on les a tous incarnés à un moment ou à un autre de notre “carrière” de yogi. Mais depuis quand le yoga est-il associé à certaines pratiques new age (encens, oracles, lithothérapie et autres fantaisies) ? Et surtout, pourquoi ? Le yoga, pratique millénaire, mystique, et mystérieuse ? Oui, la légende du yoga qui existe depuis 5000 ans est plaisante. L’idée de perpétuer une tradition millénaire en faisant son chien tête en bas dans le studio d’à côté est séduisante pour beaucoup d’entre nous. Malheureusement, la réalité est toute autre ! Si certains textes utilisent le mot “yoga” avant notre ère en effet (Rig-Veda, Bhagavad Gita, et un peu plus récemment les Yoga sutras de Patanjali), ils désignaient à l’époque une pratique beaucoup plus floue, principalement mentale et/ou aux pratiques d’austérités extrêmes, parfois empreinte de religion. Les pratiques courantes en Occident, comme l’Ashtanga et le Vinyasa, sont quant à elles beaucoup plus jeunes : elles ont à peine une centaine d’années ! Bien qu’on soit désolées de casser ce mythe, il est aussi important de rappeler que ce yoga au mieux centenaire, est une tentative de rendre le yoga plus accessible. Autrefois pratiqué uniquement par des ascètes, puis uniquement par des hommes au physique athlétique, le yoga moderne, international et marketisé, est enfin pensé pour pouvoir faire du bien au corps et à l’esprit d’une multitude de corps. En voilà une bonne nouvelle ! Nous prêtons allégeance à la sangle, pour un yoga plus accessible et inclusif ! Le new age, un passage obligé pour tous les yogis ? Si le Yoga d’il y a plusieurs centaines ou milliers d’années était intrinsèquement lié à la religion, le yoga d’aujourd’hui se veut parfois spirituel mais distinct de la religion, surtout en Occident (même si l’on retrouve des pratiques de yoga dans le bouddhisme, l’hindouïsme et l’islam !). Pourtant, cette part de spiritualité est très présente dans certains cours et certains studios, sous une forme plus discrète : l’encens, les pratiques autour des huiles essentielles, les playlists pleines de mantras chantés en sanskrit, les pierres et leurs pouvoirs, ou encore des cartes d’oracle … L’influence new age est partout ! Courant spirituel occidental à peu près centenaire également, le new age rassemble une multitude d’approches individuelles et éclectiques de la spiritualité. Mélange incongru de croyances pour certains, approche moderne de la spiritualité pour d’autres, le new age divise. Ce qui était au départ un mouvement en réaction à l’industrialisation, la mondialisation et l’accélération du monde moderne, a pu régulièrement dévier vers des pratiques plus douteuses et profiter de certains individus qui cherchaient dans cette spiritualité accessible une façon de se “guérir”. Un peu de lithothérapie (soigner par les pierres) par ci, des oracles et des cartes de tarot par là, le tout saupoudré d’une mauvaise interprétation et d’une grande méconnaissance de textes spirituels orientaux par des auteurs occidentaux, le new age est né ! Mais alors, quelle est la place de la spiritualité new age dans le yoga ? Le yoga vient en effet avec son lot de traditions, qui s’expriment par un vocabulaire précis, des chants à l’aura spirituelle, et des postures dont les noms même empruntent à la religion (posture de la déesse, main en prière, etc), mais l’ère hippie et new age a eu une grande influence sur la diffusion du yoga. Prenons les chakras par exemple : les chakras sont en effet mentionnés dans des textes liés au yoga depuis des siècles, mais le fait de les associer à des couleurs vient … des Etats-Unis ! Au pays du marketing, chacun des sept chakras s’est vu attribuer une couleur pour représenter les couleurs de l’arc-en-ciel et a permis une représentation très visuelle pour les élèves en quête d’une valeur spirituelle à donner à leur pratique physique. D’ailleurs, le 7e chakra est une pure invention occidentale, il n’est mentionné dans aucun des textes fondateurs du yoga ! Depuis le milieu du XXème siècle, de nombreux professeurs de yoga ont ainsi profité de la “mode” de cette spiritualité nouvelle, dénuée des grandes règles et contraintes des religions monothéistes, pour apporter de nouvelles pratiques plus ou moins lunatiques dans leurs cours : cycles de classes autour des pouvoirs des pierres, formations en astrologie-yoga, marques d’encens et de thé faites pour être associées à son yoga du matin (à poster sur TikTok pour encore plus de puissance dans sa pratique bien sûr), etc etc. Il nous semble donc important de rendre à César ce qui lui appartient, et de ne pas participer à l’effacement de certaines cultures, principalement orientales et autochtones, au profit de l’appropriation culturelle qui va souvent de pair avec une utilisation anecdotique et marketing de certaines pratiques. 🌿 La sauge est depuis longtemps utilisée dans des rituels de purification chamanique dans les tribus amérindiennes. 🌬️ L’encens, avant d’être vendu dans des jolies boîtes colorées, est plutôt utilisé dans les temples et les églises et associés à des cérémonies et prières religieuses. 💐 Les huiles essentielles et leur lien supposé avec les chakras est une jolie invention moderne qui est très agréable, on l’admet, mais de là à construire des promesses autour, on ne s’y aventurera pas. Enfin (et après on arrête de casser l’ambiance, promis), s’inscrire à un yoga ne va pas changer votre vie. La part de spiritualité qu’il manque à notre vie “métro-boulot-dodo” ne va pas être comblée en respirant des vapeurs de sauge à 18h15 en cours de vinyasa. Si le pouvoir des grigris et des pierres, n’est pas prouvé, en revanche, et on y croit fort, le mouvement c’est la vie ! Donc
Prof de yoga, le nouveau métier à la mode ?
Tout plaquer pour devenir prof de yoga, c’est un peu la nouvelle mode post-COVID pour les travailleurs de bureau au bout du rouleau. Mais est-ce vraiment une mode, ou même une idée qui va totalement bouleverser ta vie ? Devenir prof de yoga : mythes et réalités A en croire Instagram, devenir professeur.e de yoga est la reconversion de rêve : Gérer ses propres horaires, Eviter le métro-bureau-dodo et s’installer à la place sur un tapis pour transmettre son savoir à des élèves passionné.e.s, Vivre en jogging ou legging, et d’amour et d’eau fraîche. Le rêve est pourtant parfois loin de la réalité, parole de prof ! Oui, on gère nos propres horaires mais ces horaires sont souvent tôt le matin, en soirée, ou le midi, ce qui peut faire un choc au niveau de son rythme de vie et de sa vie sociale. Si on se lance à plein temps dans le yoga, ça peut aussi être très vite fatiguant d’enchaîner 10 cours dans la semaine. Sans oublier qu’en tant que véritable chef.fe.s d’entreprise, on gère de la compta, du marketing, de la vente, de la com et une belle dose d’administratif, un métier multi-compétences ! Par contre pour la vie en legging et la passion de la transmission, rien à dire, c’est vrai, et on adore. <3 Beaucoup d’élèves en formation pour devenir professeurs de Yoga pensent aussi qu’il faut tout plaquer pour pouvoir se donner à fond dans sa reconversion professionnelle. Pourtant, dispenser des cours de yoga en plus de son boulot actuel peut être un complément de revenu intéressant ! C’est aussi la meilleure façon de voir si l’enseignement nous plaît vraiment, tout en conservant sa sécurité financière. Cela permet de casser totalement le quotidien professionnel, d’avoir des clients sympas, contents d’être là, avec finalement moins d’attentes que ton DRH ou ton grand compte international. Et puis garder son métier principal, ça permet de garder le yoga comme un plaisir et non une contrainte ou une activité uniquement lucrative, et ça, les élèves le ressentent vraiment. Parmi les mythes autour des enseignants de yoga, on tenait aussi à casser les préjugés sur notre “lifestyle” : Non, tous les profs de yoga ne veulent pas vous embarquer dans une secte ! Un certain nombre ne vous parlera même pas de spiritualité, de chakras et autres règles de vie, qui font en effet partie de la vie yogique, mais pas pour tout le monde. Non, tous les profs de yoga ne sont pas végétariens et n’ont pas abandonné les chaussures en cuir ! Non, tous les profs ne sont pas des ambassadeurs Lululemon, toujours avec l’ensemble legging brassière impeccable, il arrive même qu’on vienne enseigner en pyjama, oops. Non, tous les profs de yoga ne sont pas zen 24h/24 : croyez-nous, on pète souvent des câbles, mais jamais devant les élèves 🤫 Non, tous les profs de yoga ne sont pas tous d’anciens gymnastes, danseuses ou circassiens, en revanche on adore se la péter en claquant un grand écart en soirée ! Devenir prof de yoga : pourquoi et comment ? Maintenant qu’on a dépoussiéré l’image de la créature mythique qu’est le prof de yoga, passons à la question qui te brûle les lèvres : comment en devenir un.e ! Le mieux est de commencer par une formation initiale de 200h, en ligne ou en studio, en France ou à l’étranger, en format intensive ou long-terme, et dans le type de yoga de ton choix. Bien sûr, on te conseille vivement de faire ton 200h avec la Ginkgo Académie, auprès de notre promotion fins de semaines de février à juillet, ou notre promotion intensive en mai et juillet ! (Si cela te semble un peu prématuré, nous proposons une immersion de 30h “initiation au métier de professeur de Yoga”. Cette mini-formation ne te permettra pas d’enseigner mais t’offrira 5 jours de pratique intense, en conditions réelles, avec un contenu réellement tiré de nos formations 200h de professeur de Yoga.) Avec le diplôme 200h, tu pourras enseigner dans un ou plusieurs studios de yoga qui aura l’honneur de t’intégrer dans leur équipe de profs. Ensuite, rien ne vous empêche de compléter avec des plus petits modules, ou d’enchaîner avec un 300h, un 500h, etc. Sky is the limit ! Mais on te conseille de bien te renseigner sur le contenu des formations, les modes de financement, d’avoir tester des cours avec les lead teacherset bien d’autres critères qui te seront propres. Lire aussi : Comment bien choisir sa formation de yoga ? Quant au pourquoi, on a rencontré beaucoup de profils différents parmi les 41 professeur.e.s qu’on a eu la chance de former à la Ginkgo Académie ! Certains voulaient approfondir leur pratique sans forcément vouloir enseigner derrière ni obtenir un diplôme (on a même créé une option juste pour eux) Certains voulaient ouvrir leur propre studio de yoga et apprendre le métier de professeur en parallèle d’une formation plus business pour gérer leur lieu Certains voulaient tout plaquer pour devenir prof Certains voulaient garder ça comme une activité complémentaire à côté de leur boulot en CDI, par sécurité ou par préférence Toutes les raisons sont bonnes pour prendre 200h pour toi et ta pratique ! On pourrait parler pendant des heures des réalités de notre métier, ainsi que des merveilleuses raisons pour entamer une reconversion dans le yoga, ou au moins approfondir sa pratique et sa connaissance avec une formation ! Si tu veux en discuter avec nous et nous poser tes questions, n’hésite pas à prendre rendez-vous avec Perrine ou à rejoindre notre prochaine réunion d’information au studio ou en visio. Perrine
Le yogi parfait existe-t-il vraiment ?
Il est parfois difficile de ne pas se sentir sous pression et de ne pas se sentir coupable de sa propre évolution dans le yoga lorsque les médias et les réseaux sociaux nous bombardent d’images du “yogi parfait”. Il ne s’agit pas seulement des aspects gymnastique de la pratique posturale du yoga, mais aussi du fait que certaines personnes qui pratiquent le yoga montrent qu’elles sont zen et heureuse tout le temps, qu’elles ne mangent que des aliments bio, qu’elles ne s’adonnent à aucun vice, qu’elles sont toujours dans la nature et méditent tout le temps – ce qui fait que nous, simples mortels, nous sentons coupables de la vie que nous menons ! Mais est-ce cela qui fait le “yogi parfait” ? Les réseaux sociaux ont créé cette tendance à vivre une vie performative. Pour devenir un bon yogi, nous devons accomplir certaines actions d’une certaine manière et le montrer parfaitement aux autres. Cependant, la philosophie yogique nous enseigne autre chose. Alors que certains utilisent le terme de “yogi parfait” pour décrire une personne qui maîtrise les postures physiques (asanas), le contrôle de la respiration (pranayama) et la méditation, d’autres mettent l’accent sur les aspects éthiques et moraux du yoga, tels que la pratique de la non-violence (ahimsa), de la vérité (satya) et de l’autodiscipline (tapas). Le concept de “yogi parfait” peut varier en fonction du point de vue de chacun et de la tradition spécifique du yoga considérée. Dans de nombreuses traditions philosophiques et spirituelles, la perfection est souvent considérée comme un idéal plutôt que comme une réalité pratique. Il est important de reconnaître que la perfection, dans un sens absolu, est une norme difficile, voire impossible à atteindre pour quiconque. La voie du yoga est souvent considérée comme un voyage de croissance continue et de découverte de soi plutôt que comme une destination de perfection. De nombreuses traditions yogiques reconnaissent les imperfections et les défis inhérents à l’être humain et encouragent les individus à embrasser leur parcours avec humilité et compassion. Les Yoga Sutras et la Bhagavad Gita sont des textes fondamentaux de la philosophie et de la pratique du yoga, et ils offrent chacun à leur manière un aperçu de la poursuite du yoga. Ces deux textes donnent un aperçu de ce à quoi peut ressembler le parcours d’une personne en yoga et des leçons que l’on peut tirer de ce parcours. Les Yoga Sutras de Patanjali Les Yoga Sutras, compilés vers le 4e siècle, décrivent la voie du yoga à travers les “huit membres”, connus sous le nom d’Ashtanga Yoga. Ces membres sont les suivants : Yama (éthique) : Principes éthiques, notamment la non-violence, la véracité, l’absence de vol, la continence et l’absence d’avarice. Niyama (observances) : Pratiques personnelles, notamment la propreté, le contentement, l’austérité, l’étude et la dévotion. Asana (Postures physiques) : La pratique de postures physiques visant à développer la force, la souplesse et la stabilité. Pranayama (contrôle de la respiration) : Régulation de la respiration pour améliorer le flux de la force vitale (prana). Pratyahara (retrait des sens) : Retournement de l’attention vers l’intérieur en se retirant des stimuli externes. Dharana (concentration) : Focalisation de l’esprit sur un point ou un objet unique. Dhyana (méditation) : Concentration soutenue menant à la méditation. Samadhi (Union) : État d’absorption bienheureuse, le but ultime du yoga. Selon les Yoga Sutras, le yoga implique un mode de vie éthique, des postures physiques, le contrôle de la respiration, le retrait des sens, la concentration, la méditation et, en fin de compte, l’union avec le divin. La Bhagavad Gita La Bhagavad Gita fait partie de l’épopée indienne Mahabharata et se présente sous la forme d’un dialogue entre le prince Arjuna et le dieu Krishna, qui lui sert de guide. La Bhagavad Gita aborde les dilemmes moraux et philosophiques auxquels Arjuna est confronté sur le champ de bataille et fournit des conseils sur la poursuite du yoga dans le contexte du sens du devoir (dharma). Les principaux thèmes abordés sont les suivants : La voie de la dévotion (Bhakti Yoga) : La Gita met l’accent sur la dévotion au divin comme voie de réalisation. Krishna décrit l’importance de l’amour inconditionnel et de l’abandon au Suprême. La voie de la connaissance (Jnana Yoga) : La compréhension de la nature de la réalité et du soi est une autre voie. La Gita traite de l’importance de discerner entre l’éternel et le temporaire. La voie de l’action altruiste (Karma Yoga) : La Gita encourage à accomplir son travail sans s’attacher aux résultats. Agir de manière neutre et consacrer les fruits de ses actions à un objectif plus élevé est un thème central. La voie de la méditation (Dhyana Yoga) : La méditation et la pleine conscience sont présentées comme des moyens de contrôler l’esprit et d’atteindre un état de conscience plus élevé. La Bhagavad Gita présente donc plusieurs voies de yoga et insiste sur la nécessité de trouver sa propre voie en fonction de son tempérament et des circonstances, tout en soulignant l’importance de l’action désintéressée et de la dévotion au divin. En bref, les Yoga Sutras et la Bhagavad Gita fournissent de profonds conseils sur la pratique du yoga, offrant des cadres complets qui englobent une vie éthique, des pratiques physiques, le contrôle de la respiration, la méditation et une connexion plus profonde avec le divin. Ces textes anciens mettent l’accent sur l’autodiscipline, l’action désintéressée et la réalisation de la véritable nature de chacun. Ce qu’il faut cultiver au lieu de viser la perfection Au lieu de viser la perfection, la philosophie yogique souligne l’importance de cultiver la compassion et la bienveillance envers soi-même. Ahimsa (non-violence) : Ahimsa est l’un des principes fondamentaux du yoga, qui met l’accent sur la non-violence et la compassion. Ce principe s’étend au-delà des actions physiques et englobe les pensées et les paroles. La bienveillance envers soi-même fait partie intégrante de la pratique de l’ahimsa. “Ahimsa est le fait de ne causer de douleur à aucun être vivant, à aucun moment, par l’action de