
Le troisième jour arrive,J’ai donc dormi d’une traite, et la méditation de 2h ce matin

Hello day 2, Il y a un beau soleil aujourd’hui, j’ai très mal au dos, (j’ai

Hello cher yogi curieux ! Comme promis, je t’ai préparé un petit récit pour te

Aujourd’hui, le yoga est souvent associé aux postures (âsanas), perçues comme dynamiques et parfois acrobatiques. Pourtant, cette

Dans ce dernier article d’une série de 3 guides pour tout comprendre au monde du yoga, nous allons répondre aux questions pratiques, avant de fouler la porte d’un studio !
Le yoga suscite de nombreuses interrogations, notamment lorsqu’on débute. Que tu sois curieux.se, débutant.e ou déjà pratiquant.e, voici des réponses simples et précises à 3 des questions les plus fréquemment posées sur Google au sujet du yoga.

Mon expérience en centre de silence: Jour 3
Le troisième jour arrive, J’ai donc dormi d’une traite, et la méditation de 2h ce matin (avec une pause pipi après la première heure), quasiment non guidée s’est bien passée, sans trop de douleur. On dirait que la nuit a été salvatrice. J’ai quand même eu une grosse frayeur, il n’est normalement pas autorisé de quitter une conférence, mais je n’avais plus le choix. Nous partons prendre ensuite notre petit déjeuner, le temps passe vite, la conférence reprend à 10h. Conférence autour du Hatha yoga à la mode de Hridaya : Hridaya affirme appartenir au mouvement du Yoga tantrique et a créé son école de Hatha Yoga en suivant. Du coup, pour cette conférence, nous avons droit à un rappel très succinct de ce qu’est le Tantra et les courants aspirationnels de l’école. Le courant du Tantra Yoga est apparu aux alentours du 6-7e siècle en Inde et au Tibet. Dans sa philosophie, on reconnait que le sacré se trouve dans le monde, dans le banal, qu’on peut voir le divin dans chaque chose. Contrairement à la vision ascétique, où on cherchait jusqu’ alors, à se libérer du monde, du corps, des désirs et des aversions. On vivait alors dans le manque et la douleur. On voyait la tentation, le désir comme quelque chose d’illusoire qui empêchait d’atteindre l’éveil. L’arrivée du Tantra marque un tournant dans le Yoga puisque le corps devient un temple. Le principe serait, entre autres, de faire monter la Kundalini (énergie sacrée) le long des nadis (canaux énergétiques) depuis la base de la colonne vertébrale (Mulabandha chakra) vers les chakras supérieurs à travers la sublimation des énergies, étroitement liées aux émotions. On part du plus dense au plus subtil. On pratique le Tantra notamment par la méditation, par la conscience, en acceptant les émotions pour les transcender. On opère un travail énergétique, au service de la conscience. Le Hatha Yoga va donc découler du tantra, en imposant des postures comme des contraintes sur le corps qu’on apprend à traverser avec grâce. Voici le mode d’emploi : 1- Je me connecte à l’espace du cœur 2- J’entre dans la posture 3- Je trouve l’immobilité 4- Je cultive une intention ouverte 5- J’active un centre énergétique en particulier (un chakra par exemple) 6- je reconnais l’universalité dans les énergies. En sommes un yoga à mille lieux de celui que je pratique et enseigne au quotidien. Mais ça passe, j’ai le cœur ouvert 😉 On nous explique ensuite qu’il y a 4 niveaux de conscience dans le voyage spirituel 1- la séparation de ce qui est à moi et ce qui t’appartient 2- ce qui est à moi est à toi et inversement 3- rien en t’appartient, rien ne m’appartient 4- il n’y a pas de moi, pas de toi Puis on somatise la pratique grâce à savasana. Je tiens à mentionner que je ne fais que retranscrire les enseignements transmis lors de la retraite. Ils n’ont pas été sources, ni vérifiés, il s’agit bien ici de l’interprétation qu’en fait l’école Hridaya et non d’une vérité absolue. « Un souvenir, c’est 10 % de mémoire chronologique et 90% de mémoire psychologique » Je n’ai pas pensé à vous écrire les menus, mais majoritairement des légumes, vapeur, bouillis, des céréales, oléagineux. Pas de dessert, mais je vais survivre. Pas de café non plus, douce pensée pour Céline, mais je m’en sors aussi. Je pense beaucoup à l’accouchement et prend cette retraite comme une sorte de préparation mentale et physique. Quand les participants évoquent les douleurs physiques lors des temps de questions réponses, le maitre parle de « surfer sur la vague de la douleur » quelque chose qui me parle puisque c’est ce qu’on nous conseille lors de préparations à l’accouchement physiologique. L’après-midi passe vite, courte sieste puis je prends une bonne heure pour faire mon journaling et écrire mes conclusions, la fin de la retraite approche. Je suis soulagée et en même temps, je ne sais pas si j’ai suffisamment eu le temps de savourer. Je me sens vraiment retenue par ma condition de femme enceinte du 3e trimestre. La méditation de l’après-midi se passe également plutôt bien, même si un temps supplémentaire est pris pour les questions réponses, très très nombreuses. Je n’ai évidemment pas pu m’empêcher de poser la question de la mention de Yogi Bahjan dans le livret d’accueil et l’inspiration que Hrydaya trouve encore dans cet être dont l’amour ne fait clairement pas parti de ses principes, le maitre a répondu que le livret devait avoir une douzaine d’années et qu’il devrait être mis à jour. Dernier diner en silence avec Clémence qui tient bon elle aussi, Elle m’impressionne ; elle arrive à ne pas bouger pendant les longues heures de méditation. Bon je la trouve un peu plus en souffrance pendant les temps interminables de conférence, je vois qu’elle s’intéresse même si cela manque un peu de structure. Clôture du silence Nous clôturons Mauna, le silence sacré à 19h30 avec le chant de 3 « OM » à l’unisson et c’était magique, puissant, j’ai pleuré (enfin). C’était un moment extrêmement émouvant. Nous nous sommes ensuite mis en cercle pour échanger, nous étions une trentaine mais cela a été assez bref mais intense c’était touchant d’entendre les témoignages. Les hypersensibles que nous sommes pleurent et pleurent encore. Mais les chevaux sont lâchés et tout le monde ne peut plus s’empêcher de parler. À 22h, cependant il faudra recouvrer le silence, idem pour le dernier petit déjeuner. Nous nous échappons dans nos chambres pour justement profiter des derniers instants de calme avant le retour à la réalité. Cette nuit cependant, je dors mal je sens que le retour à la

Mon expérience en centre de silence: Jour 2
Hello day 2, Il y a un beau soleil aujourd’hui, j’ai très mal au dos, (j’ai l’impression de ne pas être la seule), même si on ne se regarde pas dans les yeux, je ne peux pas m’empêcher d’observer les gens. La méditation de ce matin s’est mieux passée, et le silence est toujours aussi aisé. Oui j’observe les gens, discrètement, dreadlocks, sarouels, gens pieds nus dans les graviers. Certains s’inclinent devant leur nourriture et le soleil, parfois c’est assez malaisant. Je détonne un peu, enceinte jusqu’au cou avec mes leggings léopards, mes créoles et mes ongles vernis. Je m’interroge à nouveau : quelle est la part de cliché, la part de démonstration du yogi parfait, de la sincérité, cette vraie recherche d’intériorité et de silence, d’être là de manière désintéressée plutôt que de montrer à quel point on est pratiquant jusque dans l’extrême. Depuis plusieurs années j’ai appris à lâcher prise sur l’organisation personnelle de ma vie, je suis de moins en moins contrôle freak, car j’ai l’impression que cela nous fait passer à côté de belles expériences inattendues et de lâcher prise. J’aime laisser place à la surprise de la vie, moins prévoir. Et heureusement car si j’avais regardé le programme de cette retraite en détail et que j’avais compris qu’il y avait AUTANT de temps d’enseignements je ne sais pas si j’aurais sauté le pas. Je n’en peux plus d’être assise. Bébé bouge beaucoup et il est vraiment de plus en plus gros, ça tire dans l’utérus. Je me suis souvenue à maintes reprises que ce qui m’avait tant aidée à accoucher vite et bien pour Arthur c’était ma faculté à entrer rapidement en méditation. Alors j’essaye de retrouver ça, gérer la douleur, surfer sur elle, par la méditation (oui oui, ça sent la préparation à l’accouchement). Le petit déjeuner au soleil a fait grand bien, surtout les fruits et la cannelle qui m’ont apporté cette touche sucrée dont je rêvais. Aujourd’hui, pendant les enseignements, on va se focaliser sur le centre cœur et le Bahkti yoga, l’amour, la dévotion et la compassion. Le cœur est omniprésent dans toutes les traditions religieuses et mystique. « La sagesse c’est de savoir que je ne suis rien, l’amour c’est savoir que je suis tout, entre les deux, ma vie s’écoule ». On nous raconte l’histoire des premiers ascètes chrétiens, les Pères du désert, on en apprend un peu plus sur le soufisme, la branche mystique de l’Islam. « Si je ne suis pas cette pensée, qui suis-je alors » Chez Hridaya, on médite dans le cœur : Le cœur en tant qu’objet de connaissance et de connexion, d’intimité, de proximité, on entre en absorption dans l’univers, dans la caverne du cœur. Le cœur en tant qu’outil d’apprentissage, à faire confiance en son intuition, ouvrir l’œil du cœur. On met le cœur au service de l’intelligence du mental, et le discernement au service du cœur Le cœur spirituel Arrive enfin l’heure de Yoga avec 6 postures seulement. Un court échauffement puis les postures : le palmier, la pince, trikonasana, Janu sirsasana, retour à Tadasana entre chacune, le maitre parle beaucoup (trop?) et voilà. Mais mon dieu que ça fait du bien de bouger ! Les postures sont tenues de longues minutes mais ça va, on a l’habitude d’attendre sans bouger ! Le yoga est vraiment tourné autour des bienfaits énergétiques et de l’activation des chakras (tout à fait ma came si vous me connaissez :D) Mais pas de problème, j’écoute, j’intègre et j’essaye de m’ouvrir à l’énergie lunaire quand j’étire mon flanc gauche dans trikonasana (normalement vous sentez le sarcasme dans mon écriture :D) J’en aurais aimé plus, j’aurais préféré une heure de yoga supplémentaire par jour et un peu moins de conférences. Ca commence sérieusement à ressembler à une mini formation. Après le déjeuner nous sommes allées marcher, 1 heure, nous avons visité la petite chapelle qui m’a donné beaucoup d’émotion. Une heure, un marathon pour moi, à une vitesse de 3km/h (désolée Clémence) et c’était trop. Les méditations de l’après-midi vont donc être orientée autour des 3 pointeurs (explicités dans mon article précédent) , on ne nous guide quasiment plus, c’est nous avec nous-même et c’est long. Très très très long, surtout pendant 2h30. Sur la deuxième partie j’ai les yeux ouverts la plupart du temps et essaye tant bien que mal de ne pas déranger mes voisines avec les mouvements qui soulagent à peu près la douleur qui me donne envie de pleurer. Tiens, d’ailleurs, je n’ai pas pleuré depuis qu’on est arrivées. Étrange. 10h assise et 1h de marche vallonée, mon corps n’a pas supporté. Je me sens très fatiguée et j’ai énormément de contractions. J’ai à nouveau ce brouillard mental que j’étais pourtant venue éclaircir. Le plus dur, c’est de rester assise par terre aussi longtemps. Et pourtant, j’ai un corps de Yogi, je forme moi aussi assise pendant des heures mais là je n’en peux plus. Le temps de questions réponses du soir me surprend. Beaucoup de personnes posent des questions personnelles sur la gestion de leur souffrance (toujours via un petit papier que le maitre lit à haute voix), attendent qu’on leur donne des techniques de pardon envers des êtres qui leur ont fait du mal. Bon nombre a le cœur brisé. Le maitre répond, ses réponses me conviennent, il reste ouvert, apporte de la nuance. C’est assez rare dans certains milieux fermés du yoga où on ne donne qu’une interprétation des textes et où on distribue des « c’est comme ça » à tout va. Cela m’a fait penser au curé du village qu’on allait trouver jadis pour se confier et essayer d’aller mieux à travers les enseignements de Dieu. Mais tout de même, cela m’interroge. Je n’aurais pas pensé aller me mettre dans de telle conditions si je n’étais pas armée psychologiquement. Le silence pour trouver des réponses pourquoi pas, mais là, les conditions de la retraite sont très strictes, le planning est

Je suis partie méditer 3 jours en silence: Je te raconte mon expérience. Jour 1
Hello cher yogi curieux ! Comme promis, je t’ai préparé un petit récit pour te raconter mes 3 jours et demi de méditation en silence au centre Hridaya. Je ne sais pas ce que j’étais venue chercher, Sûrement un peu de calme et de répit après toutes les tempêtes traversées en 2024, et celles qui nous attendent encore. Je n’avais pas particulièrement d’attente, ce n’était ni un challenge, encore moins un défi. Je n’avais pas non plus de questions existentielles pour lesquelles j’avais impérativement besoin de réponse. Des questions pros oui évidemment, je m’en pose sans cesse mais je savais déjà que ce n’était pas lors d’une apparition mystique que j’obtiendrai les réponses. Ah si ! Je trouvais ça chouette de pouvoir me ressourcer avant l’arrivée de mon bébé, j’ai proposé à Clémence, ma grande amie, marraine de mon fils, femme de ma vie toussa toussa, de m’accompagner. Aucune hésitation de son côté, étant institutrice en maternelle, elle avait elle aussi, grand besoin de silence. Nous avons réservé de manière très spontanée, sans trop y réfléchir, notre retraite de méditation de 4 jours du 16 au 20 avril 2025, au centre Hridaya dans le Beaujolais. Je ne m’attendais tellement à rien, que je n’avais même pas jeté un œil au programme.La seule chose que je savais c’est qu’on n’avait quasiment rien le droit de faire, à part suivre strictement le planning et manger. Pour te donner un peu de contexte et répondre aux questions reçues, nous avons payé 360€ pour 4 nuits en chambre duo et la pension complète, les méditations et les conférences, dans un cadre magnifique, celui du château de Longeval. Le centre est majoritairement géré par des bénévoles, les Karma yogis, entièrement dévoués à la gestion du château et de ses hôtes, de manière désintéressée. Clémence m’a rejointe la veille à la maison, que nous ayons le temps de discuter avant de partir pour Mauna, le silence sacré sans que nous ne soyons frustrées de ne pas pouvoir tout nous raconter. Nous nous promettons de jouer le jeu et d’aller jusqu’au bout même en partageant la même chambre. On ne trichera pas, on n’apporte donc aucun livre, pas d’aquarelle, on n’embarque aucune distraction possible, seulement quelques snacks (ah et les sacs de maternité : on sait jamais et Clémence ne voulait vraiment pas partir sans. Elle était un peu tiraillée : si j’accouche en retraite ce serait la meilleure anecdote de notre vie et en même temps on a bien envie de profiter de ces 3 jours de silence) Nous sommes arrivées sur place la veille, mercredi soir donc, avons été super bien accueillies. Une chaise m’était réservée d’office pour que je sois plus confortable dans mes méditations. Nous nous installons dans notre chambre, tout est minimaliste mais hyper confortable. Rappel des consignes : Il n’y a pas de miroir, ils sont tous occultés, même les miroirs personnels doivent être rangés pour être tournés vers l’intérieur. Les hommes et les femmes sont séparés sur les moments de méditations et de repas. Mauna, le silence sacré doit être strictement maintenu en toute circonstance (nous avons la possibilité de communiquer avec les animateur via des boites à questions via des morceaux de papiers) Une attitude solitaire doit être adoptée, on évite les regards ou tout type de contact. La présence est obligatoire pendant tout le programme à chaque méditation et temps d’enseignement. Les téléphones, écrans et tout objet électronique sont interdits. Il n’est pas autorisé de lire, dessiner, écouter de la musique, faire du sport. Les repas sont pris à heures fixes, véganes et sans gluten. Sont possibles le journaling et la prise de notes pendant les enseignements, ainsi que la marche à pied. Voici le programme : Réveil 6h30 par un gong Première méditation à 7h, puis pause de 10 minutes, seconde méditation à 8h Pause petit déjeuner léger, majoritairement porridge sans gluten avec des fruits Conférences et enseignement dès 10h puis Hatha Yoga à 11H15, courte méditation jusqu’à 13h 13h-16H Déjeuner et pause 16h-18h30 méditation Le diner est servi à 18h30 Retour à 19h30 pour un temps d’enseignements, de questions réponses (préalablement écrites sur un papier pour ne pas parler) et méditation finale pour être libérés délivrés à 21h30 La retraite est animée par deux maitres, assez jeunes Rio et Hadi vêtus de blancs, ils trônent sur un banc, en position ascendante et leur assistante Manon (pourtant diplômée et ultra expérimentée) assise par terre à leur droite (oui oui la féministe que je suis vois bien des symboliques partout, sorry). Après ce rappel des consignes et une courte visite des lieux, nous prenons notre premier diner en silence, et retournons à la méditation pour démarrer officiellement la retraite. Nous ouvrons avec un très court mot de chaque participant, son prénom, d’où il vient et ce qu’il est venu chercher. Puis, Mauna démarre officiellement. Nous partons nous coucher à 21h30 et contre toute attente, nous dormons super bien, j’avais peur de cogiter mais pas du tout, on s’endort facilement. Nous sommes jeudi. Je ne m’attendais à rien, je ne m’étais rien imaginé, tant mieux. Il pleut des cordes. Les douleurs liées à ma grossesses (dans les sacro iliaques, lombaires et tendinites des moyens fessiers, oui oui c’est pas mal) ne m’ont laissé aucun répit. Ni cette nuit, ni pendant la première méditation. J’essaye de faire en sorte qu’elles ne prennent pas toute la place, de ne pas les rendre omniprésentes au point de ne pas réussir à vivre ce qu’il y a à vivre dans cette expérience. Je tiens au mental alors que je suis sensée le lâcher, paradoxal. Je ne vous refais pas le programme, vous l’avez juste en haut. J’ai aimé la première technique de méditation, une méditation Bouddhiste comptée, on compte chaque respiration en multiples de 7, elle m’a aidée à ne pas penser à la douleur. J’ai compté, compté, compté jusqu’à oublier de compter. Après le petit déjeuner, nous assistons à la première conférence qui porte sur le principe

Les mythes du yoga #3 : Depuis quand pratique-t-on les postures de yoga ?
Aujourd’hui, le yoga est souvent associé aux postures (âsanas), perçues comme dynamiques et parfois acrobatiques. Pourtant, cette dimension physique est relativement récente dans l’histoire du yoga. À l’origine, le yoga était une pratique d’immobilité destinée à la méditation. Le terme âsana désignait avant tout une posture assise stable et confortable, permettant la respiration, la visualisation et l’atteinte d’états méditatifs profonds. La racine sanskrite « ās » signifie d’ailleurs « s’asseoir ». Il ne s’agissait donc ni d’enchaînements dynamiques ni de postures complexes. Ce n’est qu’au début du 2ᵉ millénaire, avec l’essor du Hatha yoga, que l’on voit apparaître des postures qui ne sont plus exclusivement méditatives. Les premières décrites sont la posture du paon (Mayurâsana) et celle du coq (Kukkutâsana), sans être encore considérées comme essentielles au yoga. Ce n’est qu’au 15ᵉ siècle, avec la Hatha Pradipika, que l’on recense sept âsanas non méditatifs, intégrés au Hatha yoga pour renforcer le corps et faciliter la méditation prolongée. L’évolution s’accélère à partir du 18ᵉ siècle avec l’apparition de séquences dynamiques où les postures s’enchaînent, marquant un tournant dans la pratique. Aux 19ᵉ et 20ᵉ siècles, la montée du nationalisme indien et l’influence des pratiques physiques occidentales (gymnastique suédoise, bodybuilding, gymnastiques féminines) contribuent à la transformation du yoga. D’abord marginal et mal vu, le Hatha yoga est réhabilité et devient un symbole de vitalité et d’identité culturelle en Inde. Ce courant du « yoga postural moderne » se développe et s’exporte à travers le monde. Aujourd’hui, la pratique continue d’évoluer sous l’influence de disciplines variées (mobilité, fitness, danse, somatiques, etc.), s’éloignant toujours plus de sa fonction première. Ainsi, notre pratique contemporaine diffère de celle des premiers yogis, mais elle reste le fruit d’une longue évolution. Que les postures soient millénaires ou récentes, leur impact bénéfique demeure.

Le yoga pour les nuls : 3. Passer de nul à pro
Dans ce dernier article d’une série de 3 guides pour tout comprendre au monde du yoga, nous allons répondre aux questions pratiques, avant de fouler la porte d’un studio !
Le yoga suscite de nombreuses interrogations, notamment lorsqu’on débute. Que tu sois curieux.se, débutant.e ou déjà pratiquant.e, voici des réponses simples et précises à 3 des questions les plus fréquemment posées sur Google au sujet du yoga.

Ebook : « Nos 12 conseils pour bien préparer ta formation »
Depuis 5 ans, The Good Yoga School forme des professeur.e.s de yoga, nouveaux.lles ou déjà expérimentées. Que ces professeur.e.s se soient formé.e.s au vinyasa, à l’ashtanga, au yin yoga, au power yoga, ou encore à des enseignements spécifiques comme le yoga en EHPAD ou le yoga pour les enfants, tous avaient des questions très diverses avant de commencer leur formation.